Les cadres de santé de proximité, quel que soit leur métier dâorigine, ont pour fonction dâencadrer des équipes de professionnels qui, eux-mêmes, agissent, le additionally souvent, au speak to direct de personnes, hommes, femmes, enfants dont la circumstance les conduit à requérir des soins. Que ces derniers soient à visé e préventive, diagnostique, thérapeutique ou dâentretien, quâils
soient strategies ou non, donnés dans un contexte aigu, chronique ou de réadaptation, quâils sâexercent dans des buildings publiques ou privées, tout cela importe peu : il sâagit chaque fois dâhumains singuliers, vivant une situation particulière et qui ont en commun dâavoir besoin ou dâêtre en demande de soins. Si ces soins de toute nature qui sont ainsi donnés par ces différents professionnels peuvent être assez aisément codifiés et organisés, chacun des actes ou des gestes posés et chacune des conditions relationnelles sâinscrivent, inéluctablement, dans la singularité de lâautre. De tels actes et gestes requièrent, de ce fait, que le professionnel soucieux de cette singularité déploie, au-delà de connaissances et dâhabiletés methods, gestuelles ou relationnelles, ce que
nous pouvons nommer une intelligence du singulier automobile ce professionnel intervient en une existence singuli ère et dans la quête de bonheur également singulière qui oriente cette existence, qui lui donne sens. Pourquoi déployer une intelligence du singulier qui, par character, ne se laisse apprivoiser par
aucune forme de règles ou de conduites préétablies LY2811376 Le respect d? à lâhumain, que celui-ci requière ou non des soins, ne saurait sâexprimer sans tenter dâaccueillir, dans le rapport à cet humain, la singularité à nulle autre pareille qui le caractérise.
Le déploiement dâune telle intelligence du singulier ne procède ni dâun niveau de qualification ni de ce qui est désigné par lâexpression ? quotient intellectuel ?. En effet, sans aucunement négliger lâimportance des skills et des formations, lâintelligence du singulier reflète, en leading lieu, lâambition que le professionnel a pour sa pratique vehicle câest de lâambition quâil a pour la pratique des soins que na?tra lâorientation que ce même professionnel donnera à lâexercice quotidien de son métier de soignant. Câest ainsi que le soignant â médical ou paramédical â qui se veut résolument accueillant à la singularité de lâautre et qui se montre, dès lors, soucieux de lâintelligence que cela requiert nâaura dâautre choix que de se sentir concerné par la predicament de cet autre sans se laisser pour autant envahir, déborder par celle-ci. Il donnera, de ce fait, à lâexercice quotidien des soins une orientation humble et sensible mais également furthermore subtile, généreuse et délicate que systématique. Fonder sa pratique soignante de médecin, dâinfirmier ou dâautre professionnel paramédical ou social sur cette prise en compte de la singularité de lâhumain requiert de déployer pour soi et de susciter autour de soi une intelligence du singulier pour laquelle on nâa jamais fini desâinterroger, de cheminer, de sâétonner, de délibérer. On le voit, il nây a là de place pour aucune forme dâarrogance, quel que soit le statut, auto la grandeur dâun professionnel soignant nâest pas déterminée par la hauteur des qualifications acquises mais bien par sa capacité dâaccueillir, en circumstance, la singularité de lâhumain concerné et qui vit comme il le peut ce quâil a à vivre lorsquâil nécessite des soins.
soient strategies ou non, donnés dans un contexte aigu, chronique ou de réadaptation, quâils sâexercent dans des buildings publiques ou privées, tout cela importe peu : il sâagit chaque fois dâhumains singuliers, vivant une situation particulière et qui ont en commun dâavoir besoin ou dâêtre en demande de soins. Si ces soins de toute nature qui sont ainsi donnés par ces différents professionnels peuvent être assez aisément codifiés et organisés, chacun des actes ou des gestes posés et chacune des conditions relationnelles sâinscrivent, inéluctablement, dans la singularité de lâautre. De tels actes et gestes requièrent, de ce fait, que le professionnel soucieux de cette singularité déploie, au-delà de connaissances et dâhabiletés methods, gestuelles ou relationnelles, ce que
nous pouvons nommer une intelligence du singulier automobile ce professionnel intervient en une existence singuli ère et dans la quête de bonheur également singulière qui oriente cette existence, qui lui donne sens. Pourquoi déployer une intelligence du singulier qui, par character, ne se laisse apprivoiser par
aucune forme de règles ou de conduites préétablies LY2811376 Le respect d? à lâhumain, que celui-ci requière ou non des soins, ne saurait sâexprimer sans tenter dâaccueillir, dans le rapport à cet humain, la singularité à nulle autre pareille qui le caractérise.
Le déploiement dâune telle intelligence du singulier ne procède ni dâun niveau de qualification ni de ce qui est désigné par lâexpression ? quotient intellectuel ?. En effet, sans aucunement négliger lâimportance des skills et des formations, lâintelligence du singulier reflète, en leading lieu, lâambition que le professionnel a pour sa pratique vehicle câest de lâambition quâil a pour la pratique des soins que na?tra lâorientation que ce même professionnel donnera à lâexercice quotidien de son métier de soignant. Câest ainsi que le soignant â médical ou paramédical â qui se veut résolument accueillant à la singularité de lâautre et qui se montre, dès lors, soucieux de lâintelligence que cela requiert nâaura dâautre choix que de se sentir concerné par la predicament de cet autre sans se laisser pour autant envahir, déborder par celle-ci. Il donnera, de ce fait, à lâexercice quotidien des soins une orientation humble et sensible mais également furthermore subtile, généreuse et délicate que systématique. Fonder sa pratique soignante de médecin, dâinfirmier ou dâautre professionnel paramédical ou social sur cette prise en compte de la singularité de lâhumain requiert de déployer pour soi et de susciter autour de soi une intelligence du singulier pour laquelle on nâa jamais fini desâinterroger, de cheminer, de sâétonner, de délibérer. On le voit, il nây a là de place pour aucune forme dâarrogance, quel que soit le statut, auto la grandeur dâun professionnel soignant nâest pas déterminée par la hauteur des qualifications acquises mais bien par sa capacité dâaccueillir, en circumstance, la singularité de lâhumain concerné et qui vit comme il le peut ce quâil a à vivre lorsquâil nécessite des soins.